- Sigmund Freud, Études sur l’hystérie,1895 : l’hystérie est due à des agressions sexuelles commises par « de proches parents ».
- 1897, Freud abandonne la « théorie de la séduction » au profit du fantasme et du complexe d’Œdipe.
- En 1913, dans Totem et tabou, Freud s’intéresse à la prohibition de l’inceste.
- Sandor Ferenczi s’oppose à Freud. Il décrit le traumatisme et l’apparition d’un clivage chez l’enfant incesté.
- Salomon Reinach, Cultes, mythes et religions, 1905.
- Herbert Maisch, L’Inceste, 1970.
- Les travaux d’Alice Miller remettent en question certains principes de la psychanalyse dominante. Dans l’enfant sous terreur (1986) elle questionne la culpabilisation des enfants et la déresponsabilisation des parents dans les cas de violences.
- Avec les avancées en neuropyschologie, nous connaissons aujourd’hui mieux le fonctionnement de la mémoire traumatique, ou comment notre cerveau réagit au moment de la commission des violences et à leur suite, tout au long de la vie (amnésie traumatique, stress post-traumatique, conduites addictives, etc.).
- La sidération (le corps et le cerveau de la victime sont paralysés), la dissociation traumatique (la victime a l’impression d’être à côté de son corps ou ailleurs, ce qui l’empêche de réagir) font partie des réactions du cerveau lorsqu’on est agressé ou témoin d’une agression.
Attention : le « syndrome d’aliénation parentale (SAP) » n’a pas de fondement scientifique. Il est rejeté par les institutions européennes et françaises, pourtant dans la pratique, il est souvent mobilisé.
Empêcher le passage à l’acte
L’association face à l’inceste a listé les actions de prévention primaire (éviter le passage à l’acte), secondaire et tertiaire : https://facealinceste.fr/nos-themes/prevention