Féministes

« Plusieurs pièges sont à éviter avant de tenter une définition. Il faut s’interdire l’anachronisme d’abord, mais aussi le subjectivisme, prendre en compte la diversité des féminismes, ne pas privilégier un type de féminisme au détriment d’un autre, considérer avec la plus grande attention l’autodéfinition des actrices/acteurs de l’émancipation des femmes, apprendre à reconnaître les pseudo féminismes. L’opération est donc difficile. Elle se fait en tenant compte du lieu, du moment, du contexte, des circonstances d’énonciation… » (Ref. Christine Bard (dir.), « Introduction », Les féministes de la première vague, Rennes, PUR, 2015. p. 20).

« Le féminisme le plus visible est celui qui revendique son autonomie, dans des associations qui se proclament indépendantes. Mais, il ne s’agit que de la partie émergée de l’iceberg – ou du volcan. Les partis, les syndicats et de nombreuses associations développent une action et une réflexion féministes. Le féminisme se déploie aussi dans le monde de la culture et de la connaissance, avec des intellectuelles, des expertes, des journalistes, des auteures, des artistes, des femmes pour l’essentiel, mais aussi des hommes. » (Ref. Christine Bard (dir.), « Ecrire l’histoire des féminismes : bilan et perspectives », Les féministes de la deuxième vague, Rennes, PUR, 2012. p. 13).