Cet événement tissera les liens entre les littératures, le féminin et le militantisme féministe, interrogeant le lieu même de la littérature comme expression, enjeu et creuset des luttes féminismes.

Le premier jour, le 19 juin à l’INSPE Normandie Caen, questionnera l’importance de la littérature comme composante de l’histoire des femmes, puis nous examinerons dans une perspective éducative les ressources actuelles rendant visibles leurs écrits, notamment à travers la littérature jeunesse, les manuels scolaires et les ressources en ligne, en particulier le DIRFem, plateforme établie en lien avec le RIN EQELLES.

Le deuxième jour, le 20 juin à la MRSH de l’Université de Caen, abordera les espaces en tensions dans lesquels s’inscrivent les écrits féminins. La lutte contre les violences sexuelles par la littérature sera ensuite évoquée comme fer de lance des revendications féministes actuelles.

Enfin, le troisième jour, le 21 juin à l’IMEC, examinera les concepts en jeux (agentivité, puissance féminine, mythe féminin…) en lien avec les genres littéraires, où s’exprime la relation entre littérature et militantisme.

Le colloque sera accessible en visio-conférence via ces liens :

19 juin :

Matin (de 9h à 12h30) : https://syvik-fr.zoom.us/j/98271440109?pwd=bzCbISbc82cFftZ6AuvJtHV9CODUXV.1 (ID de réunion: 982 7144 0109)

Après-midi (de 14h à 18h) : https://syvik-fr.zoom.us/j/98129342721?pwd=9XocgPe0OyyEdo90JvmFqf6UBtPukh.1 (ID de réunion: 981 2934 2721)

Codes secrets : EQELLES

20 juin :

Matin (9h45 à 12h45) : https://syvik-fr.zoom.us/j/96412451064?pwd=pJak8VapbhCuFCWWCkZZV9L1hOTMik.1 (ID de réunion: 964 1245 1064)

Après-midi (14h30-17h) : https://syvik-fr.zoom.us/j/91520041222?pwd=GyIEKfiMmmYuW5Yb4Sk9eSKr6ClAmL.1 (ID de réunion: 915 2004 1222)

Codes secrets: EQELLES

L’exposition sur Leïla Sebbar est visible en version numérique ici.

21 juin :

Matin (9h30 à 13h) : https://syvik-fr.zoom.us/j/98934324491?pwd=ckDt2r7Y1ra5T0bYAOzP8s1SadxGFZ.1 (ID de réunion: 989 3432 4491)

Après-midi (14h30-16h30) : https://syvik-fr.zoom.us/j/93253560659?pwd=nCvGHjOx5JqV3KBwkpxUe1RwrzslYv.1 (ID de réunion: 932 5356 0659)
Codes secrets : EQELLES

Image issue de l’article de Faïza Zerouala à lire sur Médiapart

Nous sommes ravies de vous partager cet article de Faïza Zerouala pour Médiapart paru le 13 avril 2023, dont voici quelques extraits :

« En soixante-trois portraits de femmes et petites filles, la militante féministe démontre l’ordinaire des violences sexistes et sexuelles. Les chapitres thématisés – « Mauvais traitements, sévices, meurtres », « L’inceste » ou encore « Viol collectif, viol solitaire, pédophilie » – montrent l’ampleur du problème. Dix ans avant que le concept ne soit théorisé par Liz Kelly, Leïla Sebbar touche du doigt ce « continuum des violences ». »

« Encore aujourd’hui, Leïla Sebbar explique à Mediapart assumer ce choix d’une écriture très frontale, très détaillée. Elle veut interpeller. Et il est aussi hors de question pour elle d’offrir une quelconque tranquillité aux bourreaux. « Pourquoi les édulcorer ? Parce que si on est en face et si on pense qu’il faut faire connaître ces violences, il faut les dénoncer sans fausse pudeur », dit-elle. »

« Mais c’est aussi la reproduction des violences génération après génération qui interpelle l’autrice : « Ça signifie qu’on ne guérit pas de ces maltraitances et de ces traumatismes. Ça revient, même si on veut l’oublier, et ça se reproduit, ça m’a beaucoup frappée. » »

« Leïla Sebbar considère aujourd’hui « qu’il faut poursuivre la révolte ». Le mouvement #MeToo est le meilleur outil pour le faire à ses yeux. Il a permis de réelles avancées, sur le harcèlement notamment, « il y a une tolérance qui n’est plus de mise ». « Pour moi, #MeToo est révolutionnaire car les femmes ne renoncent pas à dénoncer, elles n’ont pas peur de faire ce geste-là, ajoute-t-elle. Au moment du MLF et des débuts du féminisme, on n’a pas osé faire ça alors que ça veut dire quelque chose. C’est dire que l’agresseur doit prendre conscience du fait qu’il est criminel. » »

Nous sommes ravies de vous présenter la réédition de l’essai percutant « On tue les petites filles » de Leïla Sebbar.
Cette réédition, préfacée par Anne Schneider, s’inscrit dans le sillage de la libération de la parole déclenchée par les mouvements MeToo et MeTooIncest.

On ne peut pas dire qu’on ne savait pas !

On tue les petites filles de Leïla Sebbar, aux éditions Le Manuscrit, est disponible chez vos libraires à partir du 1er mars 2024 !

Publié pour la première fois en 1978 pendant la seconde vague du féminisme, cet ouvrage reste l’un des plus importants sur les violences faites aux enfants. Pionnier dans son genre, il offre une enquête documentée sur le sujet qui permet de comprendre le continuum des violences et de prendre conscience de leur nature sociale et structurelle, malheureusement criante d’actualité.

Rejoignez-nous dans cette exploration cruciale de l’histoire et de la réalité des violences envers les enfants. Ensemble, faisons entendre ces voix longtemps étouffées 💪 RINEQELLES OnTueLesPetitesFilles