L’exposition de recherche-création « Ombres portées »

L’ampleur du mouvement #Metoo a pu surprendre. Pourtant, les violences faites aux petites et jeunes filles ainsi qu’aux femmes ne constituent des révélations qu’à partir du moment où elles sont ignorées, sous-estimées, invisibilisées.
Dès 1978, l’ouvrage de Leïla Sebbar intitulé « On tue les petites filles » détaille de manière clinique ces violences multiples, quotidiennes, répétées. L’actualité de cet ouvrage a suscité un travail de recherche interdisciplinaire ainsi que sa réédition aux éditions Le Manuscrit.

Portée par Pascale Kuntz et Anne Schneider, l’exposition « Les ombres portées » (visible du 21 mars au 3 avril 2024 à la bibliothèque universitaire de Lettres de Nantes) est issue d’un processus de recherche et de création : elle réunit les contributions de l’équipe de recherche en lien avec le collectif artistique du 18e parallèle et donne à voir les différentes phases de la recherche.